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Nouveaux
enjeux

Face à l’obsolescence programmée de bon nombre de bâtiments, à l’heure où la lutte contre l’étalement urbain s’impose, alors que les changements climatiques comme les émissions de CO2 nous interpellent, avec pour conséquence, des modes de vie, des usages et des attentes en constante évolution, adapter les édifices existants, plutôt que les démolir, semble aujourd’hui s’imposer comme une évidence.

Cela suppose de développer de nouvelles approches conceptuelles et programmatiques, architecturales et paysagères, techniques et technologiques, sociales et sociétales, climatiques et environnementales.

La flexibilité et la mixité en réponse à ces questions de plus en plus pressantes d’évolutivité et de reconversion, de mutabilité et de modularité des bâtiments sont des enjeux majeurs de développement la ville de demain.

Cela nous oblige à ré-interroger l’espace et nos modes constructifs, nos priorités et nos ambitions, nos options structurelles, nos choix de matériaux, d’assemblage, de mise en œuvre… à raisonner développement durable et économie circulaire, économies d’énergie et décarbonation, mixité et mutualisation des usages, à adapter formes, matières et usages afin de transmettre des bâtiments, mutables et vertueux. Le bâtiment mutable n’est pas une utopie.
  • Optima plusieurs vies

Un bâtiment,
plusieurs vies

Située à l’angle de l’avenue Henri Ravera et de la Rue Jean-Marin-Naudin à Bagneux, en banlieue parisienne, la parcelle a été acquise par l’Etat en 1934. Elle comprenait, alors, une maison élevée sur cave, une écurie et un hangar. L’Etat a procédé à la démolition des bâtiments et à la construction de bâtiments de bureaux.

Aujourd’hui, d’une surface totale d’environ 8 266 m², cet ensemble est composé de deux bâtiments : un bâtiment principal en L, à la façade remarquable en briques, construit en deux étapes (1934-35, puis, l’aile sud, vers 1969) et un bâtiment plus petit situé au milieu de la parcelle, construit dans les années 60. A cette époque, d’autres bâtiments ont été construits puis démolis lors des travaux de réhabilitation du site en 2002.

Dans les pas
de Gustave Eiffel

Cette question de réappropriation, Gustave Eiffel, lui-même, se l’est posé pour la Tour Eiffel. Vouée à la destruction, elle a été sauvée par une réattribution d’usages : un usage touristique, social, mais aussi un usage technologique, scientifique et technique.

Gustave Eiffel a voulu que sa Tour, ce phare continental, devienne un terrain d’expérimentation scientifique pour prolonger sa présence, au-delà de l’Exposition Universelle de 1889, et il a su exploiter les caractéristiques extraordinaires de son édifice pour en faire un objet de science : expérimentation aérodynamique, aéronautique, radio transmission, radiodiffusion, station météorologique…

Ressources

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